Burnthemall I

Il y a des monstres dans leur lit.

Ils ont passé des années à s’essoufler

à s’étonner

à se malmener

Où en sommes-nous

si rien n’est fait ?
Chaque chemin

mène à l’identité.

Chaque regard

mène à l’aménité.

Et toi, que feras-tu de ces années mourantes ?
Quand on les regarde, est-ce qu’on peut ne pas les aimer ?

Il y a dans la fin

une splendeur qui ne se comprend

que par ceux qui casse et recasse

leurs pensées

Leurs certitudes

Leurs idées.

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